Veille santé social

Évaluation du 2ème Plan Régional Santé Travail 2010-2014 – ORS Rhône-Alpes (décembre 2016)

Thématiques :
Auvergne
Auvergne-Rhône-Alpes
Politique Santé - Système Santé
Santé au Travail

Le deuxième Plan Santé au Travail (PST2), a couvert la période 2010-2014. Il a renforcé l’élan donné par le PST1 : l’objectif de développement de la santé au travail et l’amélioration des conditions de travail devenaient un enjeu majeur de la politique sociale des années à venir. Ce deuxième plan visait, par la mise en œuvre effective d’actions de prévention des risques professionnels et du mal-être au travail, à réduire les accidents et maladies professionnels, à prévenir la pénibilité, l’usure prématurée due au travail et la dégradation de la santé, et à réduire leurs conséquences négatives en termes de désinsertion professionnelle ou de départs précoces. Dans un contexte économique difficile, le PST2 a rappelé que l’amélioration des conditions de travail contribuait à la compétitivité des entreprises mais aussi au maintien en activité des salariés les plus âgés. Les deux PST ont fait l’objet de déclinaisons régionales via des Plans régionaux de santé travail. En Rhône-Alpes, ces plans ont été le PRST 1, sur la période 2007-2009, et le PRST 2, sur la période 2010-2014. Ces plans reprenaient les grands axes fixés au niveau national, avec des adaptations selon les configurations locales. En 2015, la nécessité d’une évaluation finale du PRST2 s’est posée. Les objectifs étaient de réaliser une évaluation de processus, doublée, à partir des données effectivement disponibles, d’une évaluation de résultats, afin de proposer des recommandations en amont de l’écriture du PRST3. Cette démarche s’inscrivait dans le contexte de la réforme territoriale et donc de la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, qui prévoyait l’élaboration du PRST3 vers fin 2016 (au lieu de 2015, comme prévu initialement). Le bilan et les recommandations devraient nourrir l’élaboration du PRST3, dont la rédaction a débuté en septembre 2016.
Rapport (82 pages)