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Les interruptions volontaires de grossesse en Auvergne – ORS Auvergne (juin 2014)

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Offre de soins - Accès aux soins

Synthèse (21 pages) Afin L’Agence régionale de santé d’Auvergne a sollicité l’Observatoire régional de la santé d’Auvergne afin de réaliser une synthèse sur les interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Auvergne et dans les départements. Dans cette étude, l’estimation globale du nombre d’IVG par département et établissement est effectuée grâce à l’analyse de la SAE 2012 qui décrit l’activité des établissements de santé quelle que soit l’origine géographique de la patiente. L’analyse de la SAE est complétée par les données du PMSI 2011 qui permettent de connaître l’âge de la patiente ainsi que son lieu de résidence. Concernant l’activité des établissements de santé, le taux de recours à une IVG, en 2012, est plus faible en Auvergne qu’en France métropolitaine. Près de neuf IVG sur dix sont pratiquées dans un établissement public, ce qui diffère légèrement de la part d’IVG réalisées dans un établissement public en France métropolitaine (80 %). Les IVG médicamenteuses représentent 42 % des IVG pratiquées dans la région. Même si elle a progressé depuis 2001, cette part d’IVG médicamenteuses pratiquées dans la région reste inférieure à celle enregistrée en France métropolitaine. Dans la région, la part des IVG tardives a beaucoup varié depuis 2006 et ces IVG sont toutes réalisées dans des établissements publics. Concernant les femmes domiciliées en Auvergne, depuis 2006, le taux de recours à une IVG est resté relativement stable en Auvergne : il est passé de 10,6 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans domiciliées en Auvergne en 2006 à 11,1 ‰ en 2011. Cette stabilité est également remarquée chez les mineures entre 2009 et 2011. Plus de neuf IVG sur dix ayant concerné les femmes domiciliées en Auvergne ont été pratiquées dans la région. Enfin, les jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans sont les plus concernées par l’IVG, avec un taux de recours qui représente près du double du taux moyen.