Veille santé social

Étude sur les leviers et les freins à la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) – ORS Auvergne-Rhône-Alpes (mai 2022)

Thématiques :
Auvergne
Auvergne-Rhône-Alpes
Cancer
Enfant - Adolescent
Femme
Prévention & Promotion Santé
Vaccination

La connaissance du rôle des papillomavirus humains (HPV) dans l’apparition de certains cancers (notamment du col de l’utérus) est aujourd’hui bien établie. La vaccination est officiellement recommandée en France pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans et jusqu’à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes. La couverture vaccinale contre les HPV en France a tendance à progresser ces dernières années mais elle demeure toutefois insuffisante, en particulier en Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans ce contexte, l’Observatoire régional de la santé Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé une étude sur les freins et les leviers à la vaccination contre les HPV avec le soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’étude (115 pages) repose sur trois volets :
- une synthèse bibliographique sur la couverture vaccinale contre les HPV en France et en région, sur les freins et leviers déjà repérés ainsi que sur les grandes actions déployées pour promouvoir ce vaccin ;
- une analyse quantitative sur les données régionales concernant la couverture vaccinale contre les HPV et la prévalence des cancers impliquant les papillomavirus ;
- une enquête qualitative sur les freins et leviers des professionnels et des habitants à la vaccination contre les HPV.
L’étude permet ainsi de :
- disposer d’un état des lieux quantitatif sur les principaux indicateurs relatifs aux HPV (couverture vaccinale contre les HPV, prévalence du cancer du col de l’utérus et des autres cancers associés aux HPV) dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et aux niveaux géographiques infrarégionaux disponibles ;
- mieux connaître et comprendre, à l’échelle de son territoire, la diversité de ces espaces et de ses populations, les freins qui existent à la vaccination contre les papillomavirus chez les professionnels et chez les habitants ;
- repérer les leviers qu’il serait possible de mobiliser, en complément de ce qui existe déjà, pour améliorer significativement la couverture vaccinale contre les papillomavirus.