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L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a sollicité l’Observatoire régional de la santé d’Auvergne afin de réaliser une synthèse sur les interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Auvergne et dans les départements. Dans cette étude, l’estimation globale du nombre d’IVG par département et établissement est effectuée grâce à l’analyse de la SAE 2013 et 2014 qui décrit l’activité des établissements de santé quelle que soit l’origine géographique de la patiente. L’analyse de la SAE est complétée par les données du PMSI 2013 qui permettent de connaître l’âge de la patiente ainsi que son lieu de résidence.
Concernant l’activité des établissements de santé, le taux de recours à une IVG, en 2013, est plus faible en Auvergne que sur le territoire national. En 2014, 14 établissements de santé ont pratiqué des IVG en Auvergne. La grande majorité de ces IVG sont réalisées dans les établissements publics de la région.
Les IVG médicamenteuses représentent 45 % des IVG pratiquées dans la région. Même si elle a progressé depuis 2002, cette part d’IVG médicamenteuses reste inférieure à celle enregistrée en France métropolitaine. La part des IVG pratiquées entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée est plus faible en Auvergne que sur le territoire national.
Concernant les femmes domiciliées en Auvergne, depuis 2007, le taux de recours à une IVG est resté relativement stable en Auvergne : il est passé de 11,1 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans domiciliées en Auvergne en 2007 à 11,5 ‰ en 2013.
Plus de neuf IVG sur dix ayant concerné les femmes domiciliées en Auvergne ont été pratiquées dans la région. Enfin, les jeunes femmes âgées de 18 à 29 ans sont les plus concernées par l’IVG.
Accès au rapport (18 pages)